Augmentation des prix de céréales à Fatick: Commerçants et consommateurs inquiets

A Fatick le manque de céréales constaté ces derniers jours a occasionné du coup une augmentation des prix mais de manière progressive. Au marché central, le mil, le maïs, le haricot sont presque introuvables. Conséquence, les commerçants et les clients abasourdis par cette situation ne savent plus à quel sein se vouer.
Il est 10h ce jour-la, les lieux grouillent de monde. Vendeurs de légumes et de céréales partages, font de la cherté des denrées alimentaires le débat du jour. La Dame M. Ndiaye, la soixantaine, vendeuse de céréales interrogée dans son domaine nous fait savoir que: « le coût des denrées alimentaires ne cessent de grimper maintenant et cela commence même à toucher les céréales que nous cultivons dans nos terres. Imaginez, nous achetons le sac de 50 kg du mil à17 500 de nos francs, le maïs a 20 0000 mille fcfa alors qu’auparavant, ils coûtaient: 13 mille et 15 mille fcfa respectivement ».
A côté, une autre marchande de couscous témoigne. Selon elle, ‘ » le kilogramme du mil et du maïs est très élevé depuis ces derniers jours, on nous vend le kg du mil à 450 fcfa et cela se répercute sur le prix du pot de couscous. Donc, nous sommes obligées d’augmenter le pot de couscous pour le vendre à 350 fcfa. Un changement que les clients acceptent difficilement ».
Des femmes rencontrées a Diakhao un village qui se trouve à 16 kilomètres de Fatick et qui travaillent dans la transformation des céréales sentent également la flambée des prix des céréales. D’après elles, ce problème crée parfois un arrêt de l’exploitation. « A un certain moment nous nous sommes dites soit on arrête les activités ou bien on augmente les prix. C’est par la suite que nous nous sommes mises d’accord pour l’augmentation du coût de sachets de nos produits à savoir: le sankal, les sachets de araw, entre autres », nous confie Ndeye rama Ndiaye secrétaire générale du groupement « Ndef Leng Ndamir Ndialick » de Diakhao.
D’après leurs interventions, cela est due à la mauvaise pluviométrie et au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Toutefois tout le monde garde espoir et prient pour un bon hivernage tout en espérant que les négociations du Chef de l’Etat en Russie seront positives.
Ndeye Astou Ndiaye