Portrait : Mme Daba Senghor, une enseignante engagée dans la sauvegarde de l’environnement
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Portrait : Mme Daba Senghor, une enseignante engagée dans la sauvegarde de l’environnement

Dassilame sévère : Originaire du village de Sangacko, à quelques encablures de Toubacouta, Mme Daba Senghor fait figure de proue pour son engagement dans la préservation de l’écosystème de mangrove dans le Delta du Saloum.

Enseignante de profession, en service à l’école élémentaire Dianko Mané du village de Dassilamé Sérère, Mme Daba Senghor, au-delà même de ses heures de cours, s’occupe aussi de manière régulière de l’encadrement du club environnement mangrove de l’établissement. 

«Mais, il faut préciser que le travail dans le club se fait en équipe. Puisque, le club étant composé de 40 membres, on l’a éclaté en groupe de 20 élèves chacun qui sont pris en charge par un maître encadreur. Ce qui facilite le déplacement lors de nos sorties pédagogiques », nous renseigne Mme Daba Senghor.  

Dans son village natal de Sangacko, où nous l’avons trouvée, au milieu de sa petite famille, Mme Daba Senghor était très à l’aise pour répondre à nos questions. Elle nous a fait savoir que son engagement dans la sauvegarde de l’écosystème mangrove est lié au fait que l’environnement a une importance capitale. « Puisque non seulement il nous entoure et que nous l’avons tant besoin mais aussi, cet environnement a besoin de nous », souligne-t-elle.

A 29 ans révolus, cette dame de fer estime, « que participer à la protection de l’environnement, c’est veiller aussi à la sécurité sanitaire et environnementale  des générations futures ». Et que, ajoute-t-elle, « je trouve un réel plaisir d’être à chaque fois devant mes élèves pour lesquels, avec les autres collègues, nous n’éprouvons aucune difficulté à les gérer et les expliquer aussi l’importance de prendre soin de son environnement immédiat surtout à travers des activités de restauration et de sauvegarde de l’écosystème».

Mais pour Mme Daba Senghor, « la seule difficulté que nous rencontrons réside sur le fait des moyens de déplacement en mer qui nous manquent souvent au moment où nous en avons tant besoin ». L’autre point fort de cette articulation souligne-t-elle, « c’est que la plupart des activités que nous menons au sein du club environnement suit une logique dans les enseignements apprentissages que nous dispensons et qui sont surtout liés pour la plupart à l’éducation et au développement  durable ».

Les échanges entre clubs d’éducation environnementale sont aussi favorisés souligne-t-elle. « Ce sont pour nous des moments d’échanges entre clubs en rapport avec les activités que nous réalisons parfois et même en plus des concours de production organisés à l’endroit des élèves », indique Mme Daba Senghor. 

Mais, elle ne tarit pas  d’éloges à l’endroit de l’organisation internationale Westland qui selon elle, « est notre partenaire privilégié qui joue un rôle important dans la gestion de l’environnement à travers l’appui constant qu’elle accorde aux clubs d’éducation environnementale particulièrement celui de l’école élémentaire de Dassilamé Sérère».

Il faut noter que le club environnement mangrove de l’école Dianco Mané, selon Mme Daba Senghor « a été même primé en se classant 3e lors de la 2e édition du concours de production sur la Mangrove. 

Un concours qui concernait 40 clubs  Environnement Mangrove mis en place dans le cadre du projet Mangrove capital Africa (MCA) en collaboration avec l’Inspection d’académie de Fatick et qui vise à amener les pouvoirs publics à  inscrire dans les curricula les questions liées à  l’écosystème de la Mangrove ».

Lefatickois.net

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